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insoutenable légèreté de l'être
20 mai 2013

Les noeuds du mouchoirs sont bien là, mais ...

Mon Amoureux, 

Préambule :
Je te propose de lire "ton âme au travers de la mienne". 
Compte tenu de la longueur : soit d'un seul trait, soit  par petits paragraphes ...
Je pense que tu te reconnaîtras.
Eureka !
J'ai besoin de partager avec  ce toi ce que j'ai compris de mon fonctionnement pour peut-être donner un sens à ce que tu appelles le "yoyo".
J'y ai longuement réfléchis et j'ai compris.
Seule la peur motive mes actes et mes paroles.
Je suis face à une situation presque nouvelle : l'Amour.
Lorsque tu as un coup de foudre, les choses sont limpides.
L'étincelle jaillie sans même que tu aies à te poser de question.
C'est une évidence : il y a réciprocité (ou pas).
Je n'aime pas les coups de foudre en m'en méfies comme de la peste car par définition, c'est passionnel et de courte durée.
Mais lorsque je me retrouve face à une situation comme la notre, les choses sont beaucoup moins évidentes.
 
 
Pas le profil, désolée ...
L'été dernier, après moins de deux heures passées ensemble, dans un environnement sympa et familial, à la mer avec tes amis,  je ne t'es pas reconnu comme ayant le profil d'un homme qui pourrait me plaire, mais  les choses avec le temps changent.
Alors, pourquoi cette première perception te concernant ? 
Ton côté "très marseillais", cool, zen, ...et néanmoins séducteur.
J'avais senti que tu ne dirais pas non si je te disais oui.
Peut-être t'ai-je perçu, à juste titre jusqu'en janvier dernier comme "un Homme facile".
Ne cherchant que son plaisir charnel auprès de femmes.
Un "consommateur assidu de sexes dits faibles".
Alors que mon type d'homme "habituel" : plutôt "business", intello, un  peu "dandy".
Allo le SAMU ?
J'ai cependant, découvert, peu à peu, entre deux orgasmes, d'autres pans de ta personnalité qui commençaient à éveiller mon intérêt pour toi.
L'évènement initial et ce dès le premier soir a été ton malaise physique. Nous étions là tout deux entièrement nus.
J'ai tenté de garder mon sang froid en essayant de te ramener à un état normal.
Je me revois encore, courant de la porte fenêtre su séjour pour faire en sorte que l'air te parvienne, puis enchaînant avec la cuisine pour trouver de l'eau fraîche à répandre sur ton visage convulsé accompagné de râles (...et pas de plaisir). 
Des caresses humides sur ton front, ta bouche avec ce torchon, des mots apaisés pour te ramener à moi, en totale contradiction avec les battements accélérés et incontrolables de mon coeur.
Tout en m'imaginant devoir appeler les pompiers ou le SAMU pour leurs bredouiller gênée que je ne connaissais que ton prénom et ... ton corps.
L'entrée en matière dans cette relation revêtait à la fois une dimension dramatique, inhabituelle et déjà .... profonde.
Et puis, dès le début, Marley avait donné la tonalité dès que j'avais franchi le seuil de ta maison .... un morceau, pas n'importe lequel, celui sur lequel nous avions dispersé les cendres de mon défunt frère dans La Grande Bleue sur ce bateau ...
Le contrat c'est le contrat !
 
A un moment de profonde solitude, j'ai accepté de passer dans le "clan" de ces femmes et de faire partie de "ton vivier".
Il n'y avait aucun risque puisque le "contrat" énoncé était clair tout de suite : "Juste pour le fun".
Tout comme toi, j'avais "des réguliers" et des "one shot".
Une similarité des fonctionnements permettant de diluer ta personne parmi d'autres.
Alors, peu à peu, la rigidité de mes critères a commencé à fondre et je t'ai trouvé attachant.
Mais le contrat c'était le contrat : Interdiction de se laisser séduire au-delà des corps.
Tu t'évertuais à chaque rencontre à me le rappeler, comme tu devais sans aucun doute le faire à chaque fois que tu faisais venir une femme chez toi : "juste pour le fun ...". 
Mais le trouble était semé par cette facile capacité que tu as a prononcer les mots que la sensibilité d'une femme saisit immédiatement : 
"chérie", "qu'est-ce qui te ferait plaisir ?" ... "..." .
Et très vite décidée à résister à ton ensorcellement, je t'avais interdit de m'appeler comme les autres "chérie".
Alors,  aujourd'hui, tu fais un effort en rajoutant parfois "MA" à chérie.
A ce terme, d'autres mots peu à peu viennent spontanément se greffer. Et là, je sais que ceux là ne sont que pour moi.
J'aimais beaucoup, et j'aime encore, me retrouver avec toi dans ces espaces que tu sais harmonieusement créer,  très cosy, feutrés, doux ... prémices favorables à la fusion des corps.
Complémentairement, au gré de nos rencontres, peu à peu tu te dévoilais au travers d'anecdotes personnelles ou professionnelles.
Et je te découvrais vif, intelligent, fin, qualités incontournables pour me séduire.
Pendant ce temps, à 10 000 kms ...
Et puis pendant ton séjour en Guadeloupe, un sms.
Je me suis dis : "il prépare son planning baise" pour son retour.
Pourquoi pas : je ne refuse pas un "super coup".
Ensemble à  10 000 kms ?
A ton retour, tu me parles de ton projet préparé avec la même minutie avec laquelle tu ranges tes gels douches sur l'étagère de la salle de bain.
Ton scénario prévoit aussi un "rôle"  pour moi.
Tu veux finir tes jours avec moi en Guadeloupe.
Je suis très surprise, et le contrat alors ?
Mais, je sais aussi, que tu ne parles pas pour rien dire et que tu es très franc et direct. Tu ne t'embarrasses pas d'enrobage.
Le plan Q, se transformerait peut-être en histoire d'Amour durable et sérieuse ?
Et voilà le scénario : "j'ai tout prévu" :
Et même, si je sais que tu ne dis pas les choses à la légère, je doutes.
Pourquoi m'a-t-il choisi parmi son cheptel de femelles ?
Pourquoi aussi de cette manière aussi imprévisible ?
Le choix du cheptel, je sais : tu es un Homme qui sait faire la part des choses et,  je connais aussi ma "valeur".
Je pense que je représente pour toi, une femme "digne" de tes ambitions.
Tu ne balladerais ni avec un boudin, ni avec une bimbo sans cerveau.
Je pense contribuer à renforcer ton ego, l'image que tu as de toi.
Tu as besoin d'un "reflet" conforme à toi.
Concernant l'imprévisibilité de la chose : ça n'a rien d'imprévisible. 
Tu as mûrement réfléchis à tout. 
Ton ex : non, trop galère avec un enfant.
Les autres, je ne sais pas, tu n'en parles pas, mais je devine.
Trouver sur place : tu refuses d'être "le blanc" attractif pour les "locales" si belles et jeunes soient-elles.
Ce n'est pas ta conception matérielle du couple.
La valeur travail tient toute sa place.
Et puis, avoir une nana toute la journée sur les bras, non merci.
Il te faut ton espace à toi, il te faut respirer (surtout au moment de ta silence immersion au réveil), garder ton autonomie, te sentir libre.
Pas de contrainte (...même pas celle d'un employeur).
De la raison à l'Amour ?
Alors, un choix de "raison" au départ dans lequel, tu as peut-être fini par te faire dépasser (je pars du postulat que tu m'aimes). 
Le coeur aurait donc vaincu la raison ... A moins, que peu à peu le choix se soit imposé de lui-même,  grâce à la distanciation nourrie par 10 000 kms.
D'abord à pas feutrés, puis lorsque l'évidence a été là et, que tu as été "rassuré" sur moi, mes intentions, mon engagement, mon sérieux, ma fidélité, au final l'amour que je te porte, tu t'es révélé. 
J'aime beaucoup la simplicité naturelle, la profondeur et la pudeur que tu adoptes pour me dire les choses, pour te dévoiler et m'ouvrir ton coeur.
Oui mais ... et l'Euréka alors ?
Face à cette proximité qui se renforce chaque jour  entre nous, mes peurs prennent parfois le dessus
(peurs sans doute partagées pour toi avant que tu ne sois au final  rassuré sur qui je suis).
Peur de se tromper de personne. L'autre n'était pas ce qu'il montre aujourd'hui ? Et si ce qu'il montre aujourd'hui est révélateur de demain ? Je reviendrais un peu plus bas sur ce point.
Peur de l'engagement car la liberté c'est tellement bien, je prêche un convaincu, je sais. 
Mais la liberté c'est vrai peut aussi exister au sein d'un couple.
Mais de quelle liberté parle-t-on ? Tu devines déjà la suite...
Peur de l'infidélité, peur des mensonges, peur des promesses non tenues (suppression de ton compte sur ce site de rencontre)
Peur de la "nature" de l'autre : infidélité chronique.
Peur de souffrir. Alors pour ne souffrir qu'une bonne fois pour toute, je suis très souvent tentée d'en finir avec cette relation.
Alors, je te provoque en étant par exemple omniprésente alors que je sais pertinemment que ça t'insupporte, ou en tenant de m"éloigner de toi en essayant de m'intéresser à d'autres hommes, ...Mais ils sont transparents, je ne les vois plus, tu occupes tout l'espace.
C'est dangereux non ?
Est-ce insurmontable ?
Pour que je pose le moins de questions possibles il faut :
- du temps, mais ça tu le sais
- que je sois rassurée par des actes sur ta volonté d'engagement et de fidélité. Aujourd'hui, je sais que c'est ta volonté, faut voir sur la durée (celle qui reste avant ton départ définitif en fin d'année)
- que je sache que je peux conserver des espaces à moi de solitude et de liberté (tout comme toi)
- que tu m'autorise à mettre des moustiquaires sur toutes les ouvertures de ta maison en Guadeloupe, et pas seulement autour du lit, et que les murs soient traités anti-araignées (je connais un très bon produit vendu en coopérative agricole, que j'ai appliqué sur le bas des murs de la maison de mon ami Fafa et qui fonctionne très bien). Ne souris pas, c'est très important pour moi.
Dans l'affirmative : plus de yoyo, promis.
Alors tu m'aimes vraiment, la construction de notre confiance réciproque se renforce .... et je ne t'embête plus avec mes yoyos.
Je t'aime.
PS : si tu as besoin d'éclaircissements, dis-moi.
Il y a deux postes à pourvoir dans mon métier en Guadeloupe, dont celui que j'ai décliné, il y a quelques semaines dans ma phase yoyo.
Ils n'ont pas encore trouvé.
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